Julien et Quentin ne sont pas seulement associés dans leur vie professionnelle : c'est avant tout l'histoire de deux frères pour qui entreprendre a presque toujours été une seconde nature.
Snipfeed : Bonjour Les Frangins ! Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Les Frangins : Alors on est Julien & Quentin, on est frères dans la vraie vie, et si on a commencé notre vie professionnelle en tant que salariés, on a toujours su au fond que l’on voulait entreprendre et monter une boîte. On s’est donc associés en 2018 pour ouvrir un business physique, dans la prestation de service, qui marche toujours aujourd’hui.
Avec le covid, on a décidé de s’ouvrir à d’autres choses et de se lancer dans un business en ligne : on voulait une vraie liberté géographique et de la visibilité. On a donc commencé à suivre une formation sur la vente Amazon fin 2020, et on a commencé cette nouvelle activité en juillet 2021 !
S : Pourriez-vous nous expliquer un peu plus en détail votre business ?
LF : On a d’abord commencé par le dropshipping, mais cela ne correspondait pas à nos valeurs, les délais étaient trop longs. Avec Amazon, on a eu accès à une plateforme beaucoup plus rapide, avec un système complètement différent : les vendeurs achètent et/ou fabriquent leurs produits et les vendent à travers cette marketplace.
Amazon nous permet de toucher beaucoup de monde, on utilise cette plateforme comme levier pour attirer davantage de clients, c’est un outil très puissant : une zone géographique illimitée, ce qui change beaucoup de notre business en physique.
Cela nous a permis de considérablement augmenter notre taux de conversion car il y a une vraie intention de recherche et d’achat lorsque quelqu’un se rend sur Amazon, en plus de pouvoir vraiment gagner en visibilité.
S : D'où vient votre envie de vous lancer sur les réseaux ?
LF : Il faut d’abord savoir que Julien est fou de réseaux ! Ensuite, Amazon nous a pas mal ouvert les yeux sur l’étendue des possibilités du digital, et notre objectif était surtout de pouvoir aider à débloquer ceux qui aimeraient se lancer. On a mis beaucoup de temps, il y a eu pas mal d’hésitations avant de nous lancer, en se demandant si ce genre de business marchait vraiment, etc. (spoiler : la réponse est oui !).
En plus de vouloir aider les gens à surmonter leurs blocages, le but était aussi de s’entourer de personnes qui l’ont fait, et permettre aux gens de se dire “les deux frangins ils sont comme tout le monde, ils ont réussi à le faire, et ça marche de plus en plus”.
On a démarré au début de l’année 2022, et on a eu la chance qu’un ou deux Reels aient cartonné, ce qui nous a permis de gagner rapidement en visibilité. On ne voulait pas faire comme tout le monde, à savoir montrer seulement nos résultats et aller à Dubaï avec 4 Rolex au poignet.
On souhaite vraiment partager notre parcours et notre expérience qui évolue au fil des mois, montrer du vrai, les réussites comme les galères car il y en a aussi énormément. On pense que c’est pour ça que les gens restent avec nous, qui fait qu’ils accrochent avec notre contenu et que l’on peut autant échanger avec eux.
💡Si vous souhaitez vous aussi vous lancer sur les réseaux, rendez-vous juste ici.
S : Vous évoquez des points de blocage, des hésitations : comment êtes-vous parvenus à surmonter les vôtres ?
LF : Je dirais notre envie d'être totalement libre : on connaît les contraintes qui vont avec le fait de gérer un business en physique, et on souhaitait pouvoir se trouver n’importe où dans le monde et pouvoir tout gérer à distance, avec juste un ordi et du wifi.
Le principal blocage, c’était de savoir combien investir, car tout se fait en auto-financement (les banques finançant rarement de la trésorerie). Il faut en effet un capital de départ pour pouvoir notamment acheter du stock et e former. Le blocage n’était pas psychologique, car on avait déjà investi dans notre premier business en 2018, donc on sait ce que c’est de mettre de l’argent dans un projet, devoir gérer des gens, les galères qui vont avec, etc. Il y avait également la question du temps à consacrer à cette nouvelle activité, car sans temps, il n’y a évidemment pas d’argent ni de résultat.
S : Pour revenir à la question des réseaux sociaux : est-ce que la création de contenu a changé quelque chose dans votre manière de travailler, d’être, dans votre quotidien ?
LF : Il y a tellement peu d’acteurs de ce business en France qu’il est assez difficile de trouver des gens comme nous. Le fait d’avoir ce compte nous permet d’échanger plus facilement sur les problématiques inhérentes à cela, d’avancer en même temps, de s’entraider. L’avantage, c’est vraiment le partage et l’échange, car on a aussi besoin de conseils de personnes bien plus performantes que nous.
En ce qui nous concerne plus personnellement, on est les mêmes dans la vie que sur les réseaux, on reste authentiques. L’idée de se dire que grâce à notre contenu on a pu aider des personnes qui rencontrent des difficultés, qui veulent changer de vie, c’est vraiment satisfaisant et plaisant, parce qu’on s’est nous aussi lancés grâce à d’autres personnes.
Beaucoup n’osent pas venir parler en privé, mais on le répète : on n’est personne, peu importe votre nombre d’abonnés. Il faut avoir du culot, être audacieux, et oser aller échanger avec des perosnnes pour apprendre, c’est là tout l’intérêt des réseaux !
S : Vous évoquez le culot : c’est quelque chose qui a toujours fait partie de vous, ou ce sont certains événements ou personnes qui vous ont ouvert la voie pour réussir à oser ?
LF : L’entreprenariat, c’est avant tout beaucoup de bas à gérer, donc il faut parfois de l’audace pour réussir à les régler. On fait aussi beaucoup d’autoformation, on est très curieux et on aime s'entourer de personnes qui ont un état d’esprit similaire au nôtre. Grâce à tout cela, on a fait en sorte de bétonner notre esprit, et notre façon de pensée s'est vraiment transformée.
On se dit que l’on n’a rien à perdre, on n’a pas envie de regretter, ni de perdre de temps. On est convaincus que le positif attire le positif, et qu’il ne faut pas être avec des gens défaitistes ou qui nous tirent vers le bas. L’un de nos gros avantages, c’est que l’on est 2 : on peut aller plus vite et on est réellement complémentaires, on a la même vision, et c’est fondamental lorsque l’on veut partir dans ce genre d’aventure en binôme.
S : Est-ce que le fait d’être frères vous a aidé dans cette aventure ? Ça a été une évidence pour vous de se lancer ensemble ?
LF : L’idée de travailler ensemble relevait vraiment du rêve. Déjà petits, il y a des photos de nous en chemise-cravate, comme si on allait travailler ensemble. Au-delà du rêve, on est tellement complémentaires que c’était une évidence : “les frangins”, ça se reconnaît facilement, et c'est surtout nous : authentique et familial.
S : Vous pouvez nous parler de rencontres marquantes, positives comme négatives ?
LF : Sur le plan plus personnel, notre grand-père : c’était un artisan, il a lancé son entreprise et a connu de grosses galères mais s’est toujours accroché pour faire en sorte que cela marche. C’est notamment grâce à lui qu’on a appris à sortir rencontrer du monde, à sortir de notre zone de confort, à s’entourer et s’inspirer de personnes influentes qui peuvent nous faire progresser. Pour nous, rester dans son coin, c’est un piège. C’est indispensable de s’entourer car on en apprend toujours quelque chose.
Sur le plan professionnel : Anthony Bourbon (le fondateur de Feed) et Olivier Allain. Le premier, même si on ne le connaît pas, nous a beaucoup parlé. Il a un état d'esprit incroyable, très inspirant, très transparent sur la difficulté au quotidien de créer une boite : il faut aimer les gens mais aussi les échecs. Le second, Olivier, est celui dont nous avons suivi la formation pour nous lancer. Il nous a vraiment débloqué sur les possibilités de la vente en e-commerce, et nous a surtout prouvé que vendre en digital c’est possible, et que l’on peut avoir un business fiable et durable, même en vendant des ciseaux.
S : Quels sont vos projets pour les prochains mois ?
LF : On voudrait avoir 4 à 5 produits qui tournent sur notre boutique d’ici la fin 2022, en plus de s’ouvrir au marché européen qui a un énorme potentiel. On souhaiterait que notre première boutique devienne notre “machine à cash” pour pouvoir alimenter et financer le lancement d’une deuxième boutique.
Côté réseaux, continuer à développer notre contenu sur Instagram et YouTube et agrandir notre communauté. Peut-être aussi apprendre petit à petit à déléguer, s’entourer de personnes compétentes, on aime bien tout contrôler et on sait qu’on doit travailler dessus !
Merci à Julien et Quentin pour votre temps et votre partage !